La Méthode PsychoPhysio vise la problématique d’une personne dans sa globalité. Elle agit simultanément sur des dimensions indissociables pour apporter des solutions à la fibromyalgie : les dimensions physiologiques et psychologiques.
Le déroulement de la Méthode PsychoPhysio comprend trois phases distinctes, indissociables et consécutives. Les deux premières sont effectuées de façon intensive et nécessitent un investissement temps de 3 semaines au Centre.
La Méthode PsychoPhysio apporte des solutions à la fibromyalgie avec succès au Québec depuis de nombreuses années. Elle bénéficie d'un taux de réussite remarquable et une publication scientifique des effets de la résonance sonore sur la fibromyalgie a été rédigée en 2006.
La technique d'intervention par résonance sonore, utilisée lors de la première phase, permet de stimuler simultanément les systèmes auditif et somatosensoriel, les très basses fréquences agissent sur les centres de tension au niveau neurologique et provoquent un rappel systématique des mémoires autobiographiques, démontrant le rôle capital de notre vécu aussi bien dans la création de la maladie que dans sa guérison.
Les principes de neurobiologie et, de façon particulière, la croissance du cerveau nous expliquent de quelle manière l’anatomie du système nerveux est formée. Ils nous permettent surtout d’expliquer les mécanismes qui relient la physiologie et la psychologie et comment survient la maladie. Au cours de sa croissance, le cerveau d’un individu passe par trois étapes (G.M. Edelman, prix Nobel de médecine en 1972) :
Il y a tout d’abord une interconnection sélective des neurones pour former des circuits neuronaux. C’est un processus normal où le cerveau assimile les expériences pour le bon fonctionnement du corps. Chaque groupe neuronal a une fonction particulière et est en lien direct avec le vécu de la personne. Exemple : le langage, la motricité, etc.
Le développement des circuits neuronaux peut être affecté par les traumatismes et/ou les expériences particulièrement stressantes* qui provoquent la formation de centres de tensions distincts. On les appelle les «cartes neurologiques» selon l’appellation de G.M. Edelman. *Nos observations démontrent que les cartes neurologiques sont souvent créées par des expériences qui nous semblent anodines aujourd’hui mais qui ne l’étaient pas au moment où elles ont été vécues.
La répétition des expériences stressantes confère une spécialisation à chacune des cartes neurologiques. Chaque personne conservera donc une façon bien à elle de gérer les différentes situations émotives. Cette répétition d’expériences stressantes enclenche dans le temps le phénomène de la somatisation (conflit émotif qui se transforme en trouble physique). Chez les personnes atteintes de fibromyalgie cela se traduit le plus souvent par un signal de douleur dans le corps.
C’est par le fonctionnement des mémoires qu’on peut comprendre ce qui se passe au niveau psychologique chez les personnes atteintes de fibromyalgie. C’est le système de la mémoire à long terme qui nous l’explique.
C’est elle qui mémorise les expériences du vécu et elle ne retient que les événements marquants à fortes charges émotives.
Mémoire à long terme. (Endel Tulving) Au cours de son développement, la mémoire à long terme suit trois étapes :
Sont retenus : des évènements à fortes charges émotives et / ou des évènements répétitifs à conséquence émotives importantes. C’est la formation de la mémoire épisodique.
Sont encodés : le détail des événements et /ou le sens donné à l’événement. Ces encodages forment des centres de tensions distincts qui, en langage psychologique, sont appelés « engrammes ». Ils correspondent à la création de cartes neurologiques tel que décrit dans la section Modèle physiologique. Ces engrammes forment la mémoire sémantique.
Sont renforcés : à chaque fois qu’une personne vit des événements similaires interreliés et/ou répétitifs, cela a pour effet d’augmenter l’intensité de chaque engramme concerné (carte neurologique). C’est la formation de la mémoire procédurale.*
On peut établir un parallèle entre les modèles psychologique et physiologique en constatant que les événements marquants affectent autant la mémoire à long terme (aspect psychologique) que les circuits neuronaux (aspect physiologique).
Les séances de résonance sonore utilisent des basses fréquences qui empruntent les mêmes circuits neuronaux que le fait la douleur. Ce faisant, ils parviennent graduellement à désactiver les cartes neurologiques. En conséquence, les séances de résonance sonore agissent simultanément sur l’aspect physiologique (circuits neuronaux) et l’aspect psychologique (mémoire à long terme) de la problématique.
Désactivation physiologique : la résonance sonore, en agissant sur les cartes neurologiques, inverse les mécanismes de douleurs et permet au système d’inhibition de la douleur de reprendre son plein fonctionnement.
Désactivation psychologique : la résonance sonore donne accès à la mémoire à long terme et permet d’établir les causes et l’origine de la maladie.
Ces processus expliquent pourquoi la Méthode PsychoPhysio (séances par résonance sonore et suivis du Coaching et de l’Intégration) réussi à solutionner, dans la majorité des cas, la fibromyalgie.
Résumé :
La fibromyalgie n’est pas uniquement un problème physiologique ni uniquement un problème psychologique. C’est un problème d’ordre psychophysiologique. Deux dimensions sont donc intimement associées : le corps et l’esprit. Les scientifiques ont longtemps cru que c’était le cerveau (avec ses mécanismes neuronaux, synaptiques et endocriniens) qui causait ou produisait les émotions. Les diverses branches des neurosciences nous font voir maintenant que c’est plutôt l’inverse : ce sont les émotions qui conditionnent les interconnexions du cerveau. Nos deux modèles, psychologiques et neurologique, vous fournirons des explications simplifiées qui aideront à comprendre pourquoi la Méthode PsychoPhysio apporte une solution, dans la majorité des cas, à la fibromyalgie.