Burnout et fibromyalgie : comprendre les liens entre ces troubles

PsychoPhysio burnout dépression anxiété

Le burnout, la dépression et les problèmes d’anxiété généralisée ne sont pas uniquement des problèmes à répercussions psychologiques. Ils ont également des effets physiologiques importants qui doivent être pris en compte lorsque vient le temps des solutionner. Deux dimensions de la personne sont donc intimement associées à ces problématiques : le corps et l’esprit. Les scientifiques ont longtemps cru que c’était le cerveau (avec ses mécanismes neuronaux, synaptiques et endocriniens) qui causait ou produisait les émotions. Les diverses branches des neurosciences nous font voir maintenant que c’est plutôt l’inverse : ce sont les émotions qui conditionnent les interconnexions du cerveau. Nos deux modèles, psychologiques et neurologique, vous fournirons des explications simplifiées qui aideront à comprendre pourquoi la Méthode PsychoPhysio apporte une solution, dans la majorité des cas, au burnout, à la dépression et aux problèmes d’anxiété généralisée.

Le terme burnout est apparu dans la littérature scientifique à compter de 1974.

Le burnout peut impliquer des états de fatigue physique, émotionnelle et intellectuelle qui se traduisent généralement par un affaiblissement physique, une exténuation émotive, des sentiments d’impuissance, d’angoisse et de désespoir, ainsi que par le développement chez le sujet d’une attitude négative, aussi bien envers lui-même qu’envers son travail, la vie, les gens. 1

Le Burnout ou syndrome d’épuisement professionnel, est l’épuisement dû à l’ardeur au travail et affecte généralement le lot de professionnels qui ont, le plus souvent, la responsabilité de personnes et qui poursuivent généralement des objectifs difficiles à atteindre. Les situations à risque sont celles où il existe un déséquilibre entre les tâches et les moyens mis à la disposition pour les réaliser ou encore où il y a ambiguïté et/ou un conflit des rôles. Dans ces situations, la personne peut être insatisfaite ou douter de la valeur de son travail parce qu’elle compare le résultat avec une norme idéale ou par ce que ses réalisations ne correspondent pas à son identité professionnelle, à ce qu’elle aimerait vraiment faire et accomplir. 

Références : 1- Pines, A.M. et Aronson, E. 1981 Burnout : From Tedium to Personal Growth, New York : Free Press.

Le burnout est en grande partie causé par le stress. Le stress est une réaction individuelle non spécifique à un stimulus psychologique ou physique de notre environnement. Ces stimuli peuvent être positifs (eustress) ou négatifs (détresse). L’intensité du stress dépend essentiellement de l’interprétation que nous faisons de l’information que nous recevons. Ces informations sont filtrées par nos structures biologiques, génétiques, psychologiques et cognitives.

Trop de stress, que ce soit par son intensité, sa durée ou par une combinaison des deux, épuise nos énergies. On devient alors non seulement improductif mais contre-productif et l’exécution d’une tâche supplémentaire, même minime, nous apparaît comme une montagne.

De manière générale, il y a un certain consensus autour de l’idée que des facteurs tels l’ambiguïté de rôle (École de Relations Industrielles, 1995), « le sentiment de manque de contrôle sur son environnement de travail et sur la perception que celui-ci est incohérent ».(Gilbar, 1998), le fait de manquer de dynamisme (lack of hardiness : Toscano & Ponterdolph, 1998), et enfin le manque de congruence entre les attentes face au travail et la réalité de celui-ci (Dierendonck & Shaufeli, 1998) favorisent l’apparition de l’épuisement professionnel.

  • Perte graduelle de satisfaction au travail : le sujet n’a pas le goût d’aller travailler et se rend compte de la perte de plaisir au travail.
  • Apparition de plusieurs problèmes de santé mineurs : maux de tête, de dos, d’estomac, rhumes à répétition, troubles intestinaux, perturbations du sommeil.
  • Rejaillissement des problèmes sur le milieu de travail : le sujet réagit de façon inappropriée face à ses collègues ou à des situations de travail. Il devient de plus en plus irascible et se coupe de tout contact social.
  • La détérioration du rendement et de la productivité : elle s’accompagne d’une dépression et d’une apathie accrue. L’aboutissement final de l’épuisement se caractérise par une apathie totale et l’incapacité de mobiliser les ressources intérieures pour répondre aux exigences extérieures.

Burnout : Personnes à risque

Les personnes à risque sont souvent celles animées d’un idéal de performance et de réussite. Voici d’autres caractéristiques des personnes les plus à risque de se retrouver en Burnout :

  • Personnes qui lient beaucoup l’estime de soi à leurs réalisations professionnelles
  • Personnes qui n’ont pas d’autre source de satisfaction que le travail
  • Personnes qui fuient les autres sphères de leurs vies en se réfugiant dans le travail.
Burnout : Personnes à risque

Évolution du burnout

Il y a trois phases dans l’évolution du burnout :

Phase Alarme

Lorsque le stress persiste un certain temps, il cause l’apparition de réactions caractéristiques. Ces réactions sont tout à fait normales et ne font qu’indiquer la présence d'éléments stresseurs.

Phase Résistance

Les stresseurs persistent inlassablement. Les premiers signes physiques caractéristiques de la réaction d’alarme ont virtuellement disparu, le corps s’adapte à la situation et la résistance s’élève au-dessus de la normale.

Phase Rupture / Épuisement

La rupture survient suite à une exposition continue aux éléments stresseurs. Les réactions d’alarme réapparaissent, mais ils sont maintenant irréversibles sans une intervention appropriée. Les systèmes de défense sont submergés: la personne devient non fonctionnelle, incapable de penser clairement, elle se sent toujours dépassée par les événements et vit, par le fait même, une inquiétude constante.

Le tableau suivant fait état des trois phases du Burnout et de ses manifestations au niveau physiologique et psychologique. 

La mémoire humaine contient nos expériences, notre vécu, nos connaissances, nos valeurs. Cet imposant bagage se manifeste à travers des émotions et des comportements qui constituent l’empreinte de notre personnalité. Il y a deux catégories de mémoire : la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

Les évènements récents du vécu d’une personne sont présents dans sa mémoire à court terme et agissent en tant qu’éléments déclencheurs du burnout. L’expérience démontre qu’on ne peut pas inverser un burnout de façon permanente si l’on ne prend en considération que ces déclencheurs. Il faut également solliciter la mémoire à long terme.

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